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Le projet de programme gouvernemental sera présenté au cours de la prochaine réunion du conseil de gouvernement, jeudi prochain. Il sera soumis, par la suite, au conseil des ministres pour approbation avant de passer à la phase décisive de présentation, débat et d'adoption à la majorité absolue au sein de l'institution législative. C'est ce qu'a tenu à souligner, hier à Rabat, le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane. Et ce, lors d'un point de presse à l'issue de la première réunion du conseil de gouvernement.
Fidèle à lui-même, le nouveau chef de l'exécutif a gardé son humeur spontanée promettant d'être présent lors de toutes les séances plénières du Parlement. Un engagement qui sera sans doute bien accueilli par les députés car il s'agit d'une doléance insistante depuis de longues années. Les parlementaires se plaignaient, en effet, de l'absence du chef de l'exécutif qui doit rendre des comptes aux Représentants de la Nation. Benkirane explique cette décision par la nécessité de suivre de plus près l'action de son équipe.
Pour lui, l'heure est à l'action de la part non seulement des membres de l'équipe gouvernementale mais aussi de la part de tous les fonctionnaires et les citoyens en assumant chacun la mission qui lui incombe. Il n'a rien laissé filtrer sur les grandes lignes de la déclaration gouvernementale expliquant que tous les ministres ont laissé au sein de la salle de réunion de la primature le document qui leur a été distribué, s'engageant à garder le silence sur ce sujet pour le moment. Présidée par Abdellah Baha, ministre d'Etat et bras droit de Benkirane, une commission gouvernementale restreinte se chargera de finaliser le projet tout en accélérant la cadence.
Le chef de gouvernement promet d'essayer autant que faire se peut pour rétablir la confiance entre les citoyens et l'administration qui doit être au service de la population. Lors d'un discours d'orientation à son équipe, il a appelé à faire passer les intérêts de la Nation avant les ambitions personnelles relevant qu'un ministre n'est pas nommé pour s'enrichir mais plutôt pour servir son pays. « Je n'ai visé personne lors de mon discours d'ouverture. Mais, tout le monde doit savoir que celui qui cherche la fortune est appelé à s'adonner au commerce ou à une autre activité. J'assure que l'équipe actuelle est animée d'une réelle volonté de réussir les réformes. Nous voulons aller de l'avant. », a-t-il signalé. Le gouvernement actuel œuvrera dans la continuité pour réussir les réformes déjà engagées. L'exécutif adhère à la politique des grands chantiers tout en appliquant son propre programme. Inutile d'attendre le bilan des 100 jours qui a afait couler beaucoup d'encre journalistique car le chef de l'exécutif pense qu'il ne faut pas raisonner ainsi : « Je ne crois pas beaucoup à cette stratégie des 100 jours. Chaque jour est important. Nous avons entamé notre travail. L'important est de pouvoir renforcer le rendement et œuvrer dans la continuité. »
En ce qui concerne le dossier des diplômés chômeurs, celui du Mouvement du 20 février ainsi que les problématiques sociales et politiques, Benkirane s'engage à écouter les doléances de chaque catégorie car, estime-t-il, c'est à travers le dialogue et l'écoute que les problèmes peuvent être résolus. Lundi prochain, il rencontrera avec les responsables concernés les représentants des diplômés chômeurs pour bien cerner leur dossier.
La question de la faiblesse de la représentation féminine au gouvernement a été posée. Pour Benkirane, la déception n'a pas lieu d'être car il faut en premier lieu faire renaître la confiance perdue dans l'échiquier politique pour mobiliser des dizaines d'hommes et de femmes : « Espérons que dans l'avenir, la représentativité féminine sera meilleure. Les partis politiques ont essayé de proposer des femmes, mais les choses n'ont pas été faciles. »
S'agissant de l'homogénéité de la coalition gouvernementale, les ministres sont appelés à signer la charte de la majorité pour garantir la cohésion escomptée. Répondant à une question sur les ministres indépendants, il a signalé que c'est lui qui les a proposés en raison de leurs compétences.
Par ailleurs, le premier conseil de gouvernement a dû débattre les troubles qui ont éclaté à Taza. Actualité oblige ! Mohand Laenser et Charki Draiss ont entamé leur action par le dossier de la grogne sociale. D'après Benkirane, il faut attendre des informations précises avant d'émettre un avis. Il a néanmoins souligné que les doléances sociales sont légitimes et l'Etat se doit de répondre aux demandes de la population mais les citoyens, pour leur part, doivent respecter la loi et préserver les biens publics.
Fidèle à lui-même, le nouveau chef de l'exécutif a gardé son humeur spontanée promettant d'être présent lors de toutes les séances plénières du Parlement. Un engagement qui sera sans doute bien accueilli par les députés car il s'agit d'une doléance insistante depuis de longues années. Les parlementaires se plaignaient, en effet, de l'absence du chef de l'exécutif qui doit rendre des comptes aux Représentants de la Nation. Benkirane explique cette décision par la nécessité de suivre de plus près l'action de son équipe.
Pour lui, l'heure est à l'action de la part non seulement des membres de l'équipe gouvernementale mais aussi de la part de tous les fonctionnaires et les citoyens en assumant chacun la mission qui lui incombe. Il n'a rien laissé filtrer sur les grandes lignes de la déclaration gouvernementale expliquant que tous les ministres ont laissé au sein de la salle de réunion de la primature le document qui leur a été distribué, s'engageant à garder le silence sur ce sujet pour le moment. Présidée par Abdellah Baha, ministre d'Etat et bras droit de Benkirane, une commission gouvernementale restreinte se chargera de finaliser le projet tout en accélérant la cadence.
Le chef de gouvernement promet d'essayer autant que faire se peut pour rétablir la confiance entre les citoyens et l'administration qui doit être au service de la population. Lors d'un discours d'orientation à son équipe, il a appelé à faire passer les intérêts de la Nation avant les ambitions personnelles relevant qu'un ministre n'est pas nommé pour s'enrichir mais plutôt pour servir son pays. « Je n'ai visé personne lors de mon discours d'ouverture. Mais, tout le monde doit savoir que celui qui cherche la fortune est appelé à s'adonner au commerce ou à une autre activité. J'assure que l'équipe actuelle est animée d'une réelle volonté de réussir les réformes. Nous voulons aller de l'avant. », a-t-il signalé. Le gouvernement actuel œuvrera dans la continuité pour réussir les réformes déjà engagées. L'exécutif adhère à la politique des grands chantiers tout en appliquant son propre programme. Inutile d'attendre le bilan des 100 jours qui a afait couler beaucoup d'encre journalistique car le chef de l'exécutif pense qu'il ne faut pas raisonner ainsi : « Je ne crois pas beaucoup à cette stratégie des 100 jours. Chaque jour est important. Nous avons entamé notre travail. L'important est de pouvoir renforcer le rendement et œuvrer dans la continuité. »
En ce qui concerne le dossier des diplômés chômeurs, celui du Mouvement du 20 février ainsi que les problématiques sociales et politiques, Benkirane s'engage à écouter les doléances de chaque catégorie car, estime-t-il, c'est à travers le dialogue et l'écoute que les problèmes peuvent être résolus. Lundi prochain, il rencontrera avec les responsables concernés les représentants des diplômés chômeurs pour bien cerner leur dossier.
La question de la faiblesse de la représentation féminine au gouvernement a été posée. Pour Benkirane, la déception n'a pas lieu d'être car il faut en premier lieu faire renaître la confiance perdue dans l'échiquier politique pour mobiliser des dizaines d'hommes et de femmes : « Espérons que dans l'avenir, la représentativité féminine sera meilleure. Les partis politiques ont essayé de proposer des femmes, mais les choses n'ont pas été faciles. »
S'agissant de l'homogénéité de la coalition gouvernementale, les ministres sont appelés à signer la charte de la majorité pour garantir la cohésion escomptée. Répondant à une question sur les ministres indépendants, il a signalé que c'est lui qui les a proposés en raison de leurs compétences.
Par ailleurs, le premier conseil de gouvernement a dû débattre les troubles qui ont éclaté à Taza. Actualité oblige ! Mohand Laenser et Charki Draiss ont entamé leur action par le dossier de la grogne sociale. D'après Benkirane, il faut attendre des informations précises avant d'émettre un avis. Il a néanmoins souligné que les doléances sociales sont légitimes et l'Etat se doit de répondre aux demandes de la population mais les citoyens, pour leur part, doivent respecter la loi et préserver les biens publics.
