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Les chiffres en détail des deux sessions du baccalauréat 2013

Les derniers résultats du baccalauréat 2013 viennent de tomber. Taux de réussite, stress, triche… tout est passé au crible. Focus.

Les chiffres en détail des deux sessions du baccalauréat 2013
Le taux de réussite dans les filières scientifiques et techniques a atteint 45,91%, alors que seuls 27,82% d’inscrits dans les filières littéraires ont réussi.

Nous sommes le mardi 11 juin lorsque les 484 778 étudiants marocains des classes terminales entament la première épreuve du Baccalauréat édition 2013. À 8 h 30, stylo en main et boule à l’estomac, ils sont 8% de plus cette année (par rapport à l’an dernier) à passer l’épreuve tant redoutée. Parmi eux, 302 766 élèves sont issus du public, 23 577 viennent du privé et 158 435 se présentent en tant que candidats libres.

Première session

Quand les résultats de la première session ont été dévoilés par le ministère de l’Éducation nationale (MEN), le 26 juin dernier, c’est le coup de massue.
En effet, le taux de réussite est de 37,91% (seulement !), contre 48,96% l’an dernier. Parmi ce taux avoisinant les 38%, on retrouve 13,93% de candidats libres et 43,6% d’élèves, souligne le communiqué du MEN. Par ailleurs, sur les 484 780 candidats inscrits, uniquement 387 721 étudiants se sont présentés ce jour-là. D’autre part, il est important de noter que le taux de réussite dans les filières scientifiques et techniques a atteint 45,91%, alors que seuls 27,82% d’inscrits dans les filières littéraires ont réussi.

Deuxième session

Toutefois, la plupart des élèves ayant échoué lors de la première session du Bac ont le droit à une seconde chance.
En effet, une session de rattrape a eu lieu les 9, 10 et 11 juillet derniers. Ainsi, sans vraiment avoir le temps de reprendre leurs esprits, l’étape de la deuxième session a permis à certains de garder espoir d’empocher le précieux diplôme cette année. Et c’est le 19 juillet dernier, après de longues délibérations ayant eu lieu la veille que les résultats ont été dévoilés.  Et c’est alors que le MEN nous apprend que 47 193 étudiants ont réussi les épreuves de la session de rattrapage 2013. Cela équivaut alors à un taux de 31,63%, précise la même source. Avant d’ajouter que les «étudiants réguliers» représentent 57,3% du taux général de réussite contre 25,4% de candidats libres.

Des résultats en recul par rapport à 2012

Au final, le nombre total des candidats ayant réussi les examens du baccalauréat au titre des sessions ordinaires et de rattrapage s’élève à 194 221. Cela représente alors un taux de réussite de 51,48% pour les 377 286 étudiants s’étant présentés pour les examens de l’année scolaire 2012-2013. Cette année les résultats sont alors en baisse puisque l’an dernier ils étaient 57% de candidats à décrocher le fameux diplôme tant désiré de tous. Par ailleurs, si on décompose les résultats en différentes branches, les récents chiffres du ministère l’Éducation nationale font ressortir un taux de réussite de 57,67% pour le pôle scientifique, avec la réussite de 122 521 candidats. Ils sont ensuite suivis des littéraires où le taux s’est établi à 43,47% avec le succès de 71 644 d’entre eux.

De plus, le nombre des lauréats ayant eu des mentions «assez bien», «bien» ou «très bien» est de 63 763, soit 32,83% de l’ensemble des candidats. Selon Raouia Khaldi Hassani, une bachelière âgée de 17 ans, «la triche était quasi inexistante, car le contrôle était intransigeant cette année». Réda, un autre bachelier, confirme ne pas avoir vu de tricherie. «Quand je suis rentré dans la salle, j’ai directement éteint mon téléphone et je l’ai mis dans mon sac», explique-t-il avant d’ajouter. «D’ailleurs, je n’ai vu personne tricher ou même parler.

En fait, à un certain moment, un candidat a demandé un stylo et le surveillant lui a directement dit de se taire», indique le lycéen. Est-ce la peur des nouvelles mesures mises en place par le MEN contre la triche ou tout simplement le fait d’avoir bien travaillé ? En tout cas, il semblerait que cette année les lycéens n’aient pas eu l’envie (ou le courage ?) de frauder ! Raouia pour sa part, a eu son Bac lors de la seconde session. Elle a donc expérimenté les deux phases de l’examen national. Pour ce qui est de «la difficulté des épreuves, elle a remarqué que la 2e session était plus dure que la première», confie-t-elle. «Mais lors des résultats, j’ai ressenti un grand soulagement mêlé à une joie intense».

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