Le bâtonnier de l'ordre des avocats de Casablanca, maître Abdellatif Bouachrine a plaidé, vendredi à Beyrouth, pour la création d'un Institut arabe de formation des jeunes avocats.
Intervenant au nom des avocats marocains lors des travaux de la session 2013 du bureau permanent de l'Union des avocats arabes (UAA), qui se tient du 12 au 14 septembre, maître Bouachrine a indiqué que cet Institut «se doit d'accompagner tant la globalisation que les nouvelles lois régissant la profession d'avocat notamment pour ce qui est du crime international, du crime organisé et du terrorisme».
Bouachrine, élu à l'unanimité lors de cette session secrétaire général adjoint de l'UAA, a souligné qu'aux côtés de ses préoccupations politiques, l'Union est tenue de porter davantage d'intérêt aux conditions professionnelles des avocats comme il lui incombe de se pencher sur la normalisation des lois professionnelles et du lexique juridique utilisé par le citoyen arabe.
Cette session de trois jours a été axée sur le thème «Les interventions étrangères à la lumière du droit international et de la Charte des Nations unies».
Le président libanais Michel Sleiman a reçu ce samedi les membres du bureau permanent de l'UAA.
Le Bureau permanent de l'UAA, qui a tenu sa dernière session en janvier dernier à Casablanca, est en charge de la gestion de cette structure panarabe, de la supervision de ses actions, de la réalisation des objectifs qu'elle se fixe et du suivi des conclusions de son assemblée générale.
