Elle a l’obligation d’agir rapidement pour faire cesser les violences et trouver une issue politique et pacifique à cette crise», a déclaré M. Hilale au cours du débat général du Conseil des droits de l’Homme.
Le diplomate marocain a indiqué que le Royaume «partage pleinement les préoccupations» de la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, Mme Navi Pillay, concernant la recrudescence des violences en Syrie. Mme Pillay avait exprimé, plus tôt dans la journée, sa vive préoccupation quant aux violations graves des droits humains commises en Syrie, à un moment où l’on assiste à une escalade sans précédent des violences dans le pays, notamment autour de la ville d’Al-Qusair.
Dans ce contexte, le diplomate marocain a indiqué que la délégation marocaine avait pris note du dispatching par la Haute-Commissaire d’une équipe de monitoring dans les pays voisins, regrettant à cet égard qu’elle n’ait pas eu accès au territoire syrien. «Il serait important que cette équipe collabore étroitement avec la commission internationale d’enquête sur la Syrie», a-t-il relevé.
L’ambassadeur a, d’autre part, assuré que le Maroc s’associait pleinement au cri d’alarme de la Haut-Commissaire aux droits de l’Homme au sujet du rôle crucial des ONG dans la promotion et la protection des droits de l’Homme. «En Effet, les droits de l’Homme péricliteront si la société civile est affaiblie», a expliqué M. Hilale. Le diplomate n’a pas manqué de féliciter Mme Pillay pour le dialogue qu’elle entretient de manière régulière avec les États membres, tant à Genève qu’à New York, sur les questions relatives aux droits de l’Homme, ainsi que les activités de son Office. «C’est là un gage de la transparence du travail de l’Office», a-t-il fait valoir.
