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Le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, a invité, samedi, toutes les parties concernées à œuvrer pour préserver la richesse et la diversité de la culture populaire marocaine.
Le moyen idoine pour sauvegarder la culture populaire consiste en son institutionnalisation et son archivage, afin de faciliter le travail des chercheurs intéressés et qu'elle soit une source d'inspiration des artistes passionnés, a déclaré à la presse Haddad, en marge d'une série de festivals et de moussems organisés dans cinq communes des régions de Chaouia-Ouardigha et de Tadla-Azilal.
La réflexion est engagée pour créer un institut de recherche en la matière qui saurait préserver les cultures populaires, particulièrement la tradition orale et encourager les jeunes et les femmes à garantir la pérennité de ces cultures, a-t-il indiqué.
Le ministre a, dans ce cadre, salué le rôle des festivals et des moussem dans la vulgarisation du patrimoine populaire, la commercialisation des produits du terroir et la promotion du tourisme interne, dans la perspective d'accueillir le maximum de touristes étrangers curieux de découvrir la magie et la richesse du patrimoine populaire, notamment dans les régions de Béni Mellal, Fquih Ben Saleh et Khouribga.
Il a exprimé, à cet égard, l'entière disposition de son département à multiplier ce genre d'évènements durant toute l'année et à assurer leur suivi.
Ces festivals, marqués par la présence de responsables et d'acteurs de la société civile, ont été ponctués par des activité culturelles, sportives et artistiques.
