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Lundi 20 Mai 2024
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La participation massive vole la vedette

Elle a atteint un taux de 62% dans la région de Oued Eddahab-Lagouira

Les informations en provenance des provinces du Sud confirment une forte participation des habitants aux élections législatives. Elle a atteint 62% dans la région de Oued

La participation massive vole la vedette
C'est ce qu'a fait savoir le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, à l'occasion de la conférence de presse organisée, samedi soir, au ministère à Rabat, pour proclamer les résultats des élections législatives du 7 septembre.

Il s'agit, selon lui, de taux très élevés, comparés à d'autres régions du pays, dépassant la moyenne nationale. Il a ajouté que «c'est également une meilleure preuve de l'attachement des citoyens de ces régions si chères à leur marocanité et d'une adhésion effective aux institutions du pays et à la consolidation et l'amélioration du processus démocratique».

Cette participation massive aux élections est un double message à l'adresse de ceux qui n'ont eu de cesse d'attenter à l'intégrité territoriale du Royaume. Les habitants du Sahara sont plus que jamais attachés à leur marocanité et sont décidés à contribuer à l'édification d'un Maroc moderne et démocratique. Il s'agit d'une preuve supplémentaire et un signal fort dénotant l'attachement fort des habitants des provinces du Sud à leur pays et à ses institutions.

En dépit des tentatives insidieuses et répétées des séparatistes de semer la zizanie et de jeter le doute sur la volonté des habitants des provinces sahariennes de contribuer au processus démocratique, la vigilance de ces derniers a triomphé de toutes les manœuvres et de toutes les tentatives malveillantes des ennemis de notre intégrité territoriale. Nombre d'observateurs ont considéré la participation massive des habitants des provinces du Sud aux élections comme prenant l'allure d'un référendum à travers lequel ils ont manifesté de manière éclatante leur attachement à leur pays et à ses institutions.

La détermination à consacrer la démocratie, à construire l'avenir et à participer au développement des provinces du Sud a été reflétée par la volonté clairement exprimée des électeurs de ces régions. Cette consultation électorale, la 6e à laquelle participent les habitants des provinces du Sud depuis le retour de ces provinces dans le giron de la patrie, a donné une image vivante de l'élan patriotique des électeurs de ces régions et de leur volonté de construire l'avenir après avoir donné la preuve, à plusieurs reprises, de leur appartenance à la patrie unie et de leur contribution à la gestion de leurs affaires quotidiennes à travers les différentes instances élues.

Ainsi, tous les chioukh, les notables, les élus et toutes les composantes des provinces du Sud réitèrent, à chaque occasion, leur mobilisation derrière le Souverain pour la défense de la cause nationale et de l'unité territoriale du Maroc.

Dans ce cadre, le Maroc avait proposé une solution politique, réaliste et démocratique pour clore le dossier du Sahara, dans le cadre du respect de la légitimité internationale. Cette initiative a été renforcée par le projet de gestion autonome des provinces sahariennes, dans le cadre de la souveraineté nationale. La régionalisation va permettre aux Sahraouis de gérer eux-mêmes démocratiquement leurs affaires locales.

Cette régionalisation élargie est garantie par la Constitution. Les différentes révisions constitutionnelles témoignent du désir d'assurer une complémentarité positive entre la démocratie locale et la démocratie politique qui devrait se pratiquer à l'échelle nationale.
C'est dans ce sens que la décentralisation prend toute sa signification en tant que mode de décision et forme d'expression du pouvoir. Cette vision-là avait déjà été expliquée dans le discours historique du regretté Souverain feu S.M. Hassan II, d'octobre 1984, à Fès, lequel prônait pratiquement le modèle allemand des « Länder ».
Ce modèle correspond à la prise en compte de certaines spécificités, qu'elles soient ethniques, culturelles, linguistiques, religieuses, et il se rapproche de l'Etat fédéral.

Il faut préciser que ce projet de décentralisation constitue une avancée démocratique dans la perspective d'une gestion par les citoyens de leurs affaires locales, provinciales et régionales.
Il se propose de mettre en valeur une meilleure intégration de la région, et en particulier des provinces sahariennes récupérées et de leurs habitants. Ces derniers bénéficient aujourd'hui d'une stabilité exemplaire et disposent d'un haut niveau de développement économique et social.
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Des efforts inlassables

Grâce à l'implication des acteurs locaux dans la gestion de leurs affaires, les provinces du Sud du Royaume ont connu, depuis leur récupération en 1975, un développement soutenu dans divers domaines. Plusieurs projets ont été réalisés et d'autres en cours de réalisation dans le cadre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour la période 2006-2010.

Les efforts inlassables, consentis par le pays, et orientés vers le développement économique et social prioritaire dans les provinces du Sud du Royaume, ont fait de la ville de Laâyoune, ouverte sur l'Atlantique, un véritable pôle de développement économique et social. Il suffit de comparer cette ville d'aujourd'hui à ce qu'elle était en 1975 pour juger du travail accompli par le Maroc. De grands projets de développement sont destinés à la promotion socio-économique de toutes nos provinces sahariennes.

Ces projets reflètent la volonté de notre pays de tout mettre en œuvre pour développer cette région et assurer le bien-être et la quiétude à nos compatriotes sahraouis qui ont longtemps souffert de la domination coloniale.

Et c'est l'Etat qui a en premier lieu relevé le défi, en construisant des routes, des ports, des aéroports, des écoles, des hôpitaux et des villes entières au milieu des sables, dans des conditions particulièrement difficiles.

Les provinces du Sud sont déjà fortement implantées dans le tissu économique et financier marocain et participent, tous segments confondus, à la création de la richesse nationale que ce soit en matière de la production agricole, de l'épargne financière, du tourisme, des transferts des MRE et de la pêche.
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