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Quinze ans de développement du sport

En l’espace de quinze ans, S.M. le Roi Mohammed VI a pu enclencher une dynamique de changement et de réformes et lancer d’importants projets de développement, qui sont de nature à jeter les bases d’un Maroc moderne, solide et prospère. Le Maroc n’est pas seulement tourné vers les grands projets structurants (autoroutes, Plan azur, Plan vert, Tanger Med…), c’est également un pays où la politique sportive est développée d’une manière aussi volontariste que globale. Le Souverain a d’abord tracé une feuille de route, dès 2008, pour le sport national. Ensuite, il veille personnellement à l’inauguration de plusieurs infrastructures sportives, surtout celles dédiées aux jeunes, et tient toujours à féliciter les champions qui se distinguent dans des compétitions internationales. La réception en l’honneur des membres de l’équipe de football du Raja Club Athletic, finalistes de la 10e édition de la Coupe du monde des clubs FIFA-Maroc 2013, en est le parfait exemple.

Quinze ans de développement du sport
Sa Majesté le Roi consacre une grande partie de ses activités à la mise en place des équipements sportifs de proximité et aussi en accordant une attention particulière au sport de haut niveau.

SaMajesté le Roi Mohammed VI a placé le sport au cœur de ses préoccupations. Il y a consacré ainsi une grande partie de ses activités en veillant à la mise en place des équipements sportifs de proximité, mais aussi en accordant une attention particulière au sport de haut niveau. La Lettre royale adressée aux Assises nationales du sport, tenues en octobre 2008, illustre parfaitement cet intérêt tout particulier. «Il Nous est agréable de nous adresser aux participants à ces Assises nationales – les deuxièmes du genre – sur le sport marocain. C’est dire tout l’intérêt et toute l’attention que Nous portons à ce secteur. Cela dénote aussi les grands espoirs que Nous attachons à cet évènement dont Nous attendons qu’il marque un nouveau point de départ pour promouvoir le sport marocain. Mais on ne saurait atteindre cet objectif qu’en dépassant les dysfonctionnements qui le pénalisent.

Ces entraves vont, en effet, à l’encontre des nobles objectifs qui y président et du rôle essentiel qui lui échoit pour l’ancrage des valeurs de patriotisme et de citoyenneté digne, et pour l’édification d’une société démocratique, moderne et saine. Parmi les manifestations les plus criantes de ces dysfonctionnements dans le paysage sportif, on observe que le sport est en train de s’enliser dans l’improvisation et le pourrissement, et qu’il est soumis par des intrus à une exploitation honteuse pour des raisons bassement mercantiles ou égoïstes. Seuls des dirigeants bénis par Dieu ont échappé à cette fâcheuse tendance», avait souligné S.M. le Roi. Ces grandes orientations ont incité à l’élaboration d’une nouvelle loi de l’éducation physique et du sport (la loi 30-09) dont l’esprit est d’asseoir la bonne gouvernance dans la gestion de la chose sportive. C’est également sur les Orientations du Souverain que le sport a été inscrit dans la nouvelle Constitution comme étant un droit. En effet, le Souverain, dans son message adressé aux participants aux Assises nationales du sport, a érigé le sport en droit fondamental de l’Homme.

«Nous sommes, en effet, une Nation qui aime le sport et qui se mobilise massivement et unanimement pour encourager et porter aux nues ses héros. Elle tire une immense fierté de les voir réaliser tant d’exploits et de voir le drapeau marocain hissé si haut dans les rencontres internationales. La pratique sportive devient, de nos jours, un des droits fondamentaux de l’Homme. Il est donc nécessaire d’en élargir l’accès aux hommes et aux femmes de toutes les franges de la société sans distinction aucune, aux régions et zones défavorisées et aux personnes à besoins spécifiques. Le sport est, à ce titre, un levier fort de développement humain, d’inclusion, de cohésion sociale et de lutte contre la misère, l’exclusion et la marginalisation», avait relevé S.M. le Roi. C’est dans cet esprit que S.M le Roi avait ordonné l’édification de structures sportives locales (centres sportifs de proximité). L’objectif est de redynamiser la pratique du sport dans les quatre coins du Maroc. Avec cette politique de construction des centres sportifs de proximité, il est désormais possible pour tous les Marocains et Marocaines de pratiquer le sport quand ils veulent et où ils veulent. En effet, que l’on soit licenciés ou pratiquants du dimanche, adeptes réguliers ou occasionnels du jogging, du handball ou du football, le Maroc d’aujourd’hui, c’est désormais un gigantesque terrain du sport à la disposition de toute la population. L’ambition est d’avoir le plus grand nombre de pratiquants, chacun à son rythme et de manière abordable.

Le Maroc gagne la confiance des instances sportives internationales

En dépit de l’échec de l’organisation de la Coupe du monde 2010, S.M. le Roi a donné une grande impulsion aux chantiers des infrastructures sportives. Le gouvernement, sur instructions du Souverain, a maintenu tous les projets prévus initialement pour accueillir la Coupe du monde 2010. Tous les stades programmés : Agadir, Marrakech et Tanger ont vu le jour, sans oublier celui de Fès et bientôt celui de Casablanca. Des chantiers qui ont valu au Maroc la confiance des institutions sportives internationales comme la FIFA qui a octroyé au Royaume l’organisation de la Coupe du monde des clubs 2013 et 2014, ou encore la CAF qui a accordé au Maroc l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2015. De son côté, la Fédération internationale d’athlétisme a choisi le Maroc pour abriter la prochaine Coupe continentale d’athlétisme en septembre prochain. Le Royaume a également bénéficié de la confiance de l’Européan Tour qui inscrit depuis quelques années le Trophée Hassan II du golf sur le calendrier européen tout comme la Coupe Lalla Meryem.

Place du choix pour le sport de haut niveau

L’intérêt particulier accordé au sport de masse ne doit pas occulter celui accordé aussi à la recherche des résultats qui fait partie des enjeux de cette nouvelle politique. Pour aider à avoir de bons résultats, les sélections nationales de football ont bénéficié d’une manne de l’ordre de 250 millions de dirhams. Ce geste a pour but d’enclencher la dynamique positive au sein de ces sélections afin de représenter dignement le Royaume dans les différentes compétitions internationales. Il a, outre, ordonné la mise en place du programme de sport de haut niveau avec une enveloppe de 33 milliards de centimes pour préparer à la fois les JO de Londres 2012 et ceux du Rio en 2016.

Former les footballeurs de demain

L’Académie Mohammed VI est née d’une volonté royale de restructurer le football en pleine crise ces dernières années. Avec ce geste, le Souverain envoie un message fort aux responsables sportifs pour faire du développement du sport une priorité nationale. Bref, c’est un projet structurant pour le sport marocain en général, et le football, en particulier. C’est un jalon supplémentaire dans le projet d’édification d’un tissu sportif solide et pérenne à même d’assumer le rôle socioéconomique qui lui incombe à une époque où le sport, et particulièrement le football, est reconnu comme pouvant s’ériger en véritable levier de développement. L’Académie commence déjà à répondre aux besoins des équipes nationales de jeunes, mais aussi à ceux des clubs de l’élite. Plusieurs lauréats de cette institution alimentent déjà les équipes nationales de jeunes, notamment les U23, U19 et U17, et d’autres ont rejoint des clubs de l’élite, certains sont même partis en Europe.

Honorer les anciens sportifs

Tout en pensant à l’avenir, le Maroc n’oublie pas sa mémoire sportive. C’est pour honorer ces champions et sur Orientations royales que la Fondation Mohammed VI des champions sportifs a été créée. L’objectif : honorer la mémoire des grands champions marocains, qui ont été de par leurs exploits les meilleurs ambassadeurs du Royaume du Maroc à l’étranger.

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