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4% de croissance au troisième trimestre 2013

La croissance aura été soutenue par un important rebondissement de l’activité agricole. La demande intérieure y a contribué à hauteur de 3 points au lieu de 2 une année auparavant.

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La croissance économique a atteint 4% au troisième trimestre 2013, contre 2,9% à la même période de l’année dernière. Elle aura été soutenue par un important rebondissement de l’activité agricole. C’est ce qui ressort de la note d’information du HCP sur la situation économique. En effet, la valeur ajoutée agricole en volume, corrigée de variations saisonnières (cvs), aura progressé de 19,9% après une baisse de 8,5% le même trimestre de l’année 2012. Par contre, celle des activités non agricoles a enregistré un tassement. Sa croissance aura frôlé à peine 1,6% alors qu’elle affichait 4,7% à la même période de l’année précédente. La tendance baissière a concerné également la valeur ajoutée du secteur secondaire qui a reculé de 0,5% contre une hausse de 2,3% une année plus tôt. Une baisse à attribuer notamment à la diminution de la valeur ajoutée de l’industrie d’extraction de 3,2% (contre une hausse de 4,7% en 2012) et de la persistance de la baisse de la valeur ajoutée du BTP qui passe de 0,5% à 0,2%.

Tassement du secteur tertiaire aussi

Le secteur tertiaire ne fait pas l’exception en affichant un ralentissement. Sa croissance est tombée de 5,8% à 2,8% sur la période. Cette tendance est observée essentiellement dans les postes et télécommunications (8,9% au lieu de 27,1%), les services rendus aux ménages et aux entreprises (2,4% au lieu de 4,9%), les services financiers et assurances (0,2% au lieu de 4,2%) et les services rendus par l’administration publique générale et sécurité sociale (2% contre 6,3%).

Mais tout n’est pas noir dans ce secteur puisque les chiffres du HCP indiquent par exemple que les autres composantes du tertiaire ont enregistré des rythmes de croissance en amélioration, passant dans les hôtels et restaurants de 2,7% à 4,4%, de 2,5% à 2,9% dans les transports et de 2 à 3,1% dans le commerce.
Les services d’Ahmed Lahlimi affirment, par ailleurs, que les dépenses de consommation finale des ménages ont progressé 3,7% au lieu de 2,8% la même période de l’année précédente, contribuant du coup à hauteur de 2,2 points à la croissance (1,6 point une année auparavant). La consommation finale des administrations publiques, quant à elle, affiche une progression moins forte que l’année dernière, soit 4,3% au lieu de 8,1%. Et sa contribution à la croissance s’est maintenue à 0,7 point.

Pour l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks), le HCP relève un tassement : + 0,5% au lieu de 2,6% en 2012. Globalement, la demande intérieure a contribué à hauteur de 3 points à la croissance au lieu de 2 une année auparavant.

Et les échanges extérieurs de biens et services ? Ils auront maintenu leur contribution positive d’un point à la croissance, selon le HCP. En effet, les exportations ont pu améliorer leurs performances en engrangeant 5,6% de croissance au lieu de 4% durant le troisième trimestre 2012, alors que les importations se sont accrues de 2% au lieu de 0,6%. Résultats des courses, avec une hausse du PIB aux prix courants de 4,7% et une amélioration de 59% des revenus nets reçus du reste de monde, le revenu national brut disponible affiche une progression de 6,6% au lieu d’à peine 1,5% une année auparavant. Signalons en outre que l’amélioration de la consommation finale à prix courants se situant à 5,4%, l’épargne nationale a atteint 26,4% du PIB, contre 24,7% un an plus tôt. L’investissement brut a atteint, quant à lui, 35,1% du PIB au lieu de 34,6% et le besoin de financement de l’économie nationale s’est allégé, en conséquence, pour peser 8,7% du PIB au lieu de 9,9% le même trimestre de l’année précédente.

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