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A l’instar de l’Iresen, d’autres entités publiques, mais aussi privées, sont actives dans le domaine de l’invention et de l’innovation, et également dans la valorisation des inventions. Il en est ainsi des «cités de l’innovation» adossées aux universités qui figurent parmi les chantiers préconisés par la stratégie «Maroc Innovation». Les initiateurs de ce concept visent plusieurs objectifs.
Il s’agit de promouvoir la R&D, l’innovation et le transfert technologique au sein des entreprises; promouvoir l’innovation par le biais de l’utilisation de la propriété industrielle, notamment les brevets d’invention et son transfert au secteur productif; favoriser le rapprochement entre l’entreprise et l’université. Ces entités visent aussi à favoriser la création de l’entreprise innovante via la valorisation de la recherche et le processus d’incubation; contribuer au développement d’un marché de l’innovation et de transfert de technologie par l’encouragement de sociétés de service en R&D et innovation.
Les quatre cités de l’innovation programmées sont adossées aux universités Mohammed V Agdal de Rabat, Cadi Ayyad de Marrakech, Hassan II Aïn Chok de Casablanca et Mohamed Ben Abdellah de Fès.
La Fondation MAScIR (Moroccan Foundation for Advanced Science, Innovation and Research) joue également un rôle important. C’est une institution publique à but non lucratif qui a pour mission la promotion de la recherche scientifique et le développement technologique.
MAScIR établit, au besoin, des partenariats avec des universités ou des centres de recherche nationaux et internationaux dans une logique de développement de la propriété intellectuelle, de co-développement ou d’offre de service. Par ailleurs, de grands groupes tels l’OCP et Managem disposent de leurs propres centres de recherche.
