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L’Amérique et la Russie, ces horizons lointains où il faudra aller chasser

La stratégie de conquête des marchés émergents, initiée par l’Office national marocain du Tourisme, donne ses premiers résultats. Sur les marchés du Moyen-Orient et de l’Asie, caractérisée par l’absence de circuit de distribution établi, la stratégie cible directement le consommateur.

L’Amérique et la Russie, ces horizons  lointains où il faudra aller chasser
Les touristes russes sont réputés avoir un pouvoir d’achat élevé.

Des plans d’actions et de promotion, notamment des campagnes de publicité, destinés aux familles avec les femmes pour prescripteurs, sont déjà lancés. L’Office compte également participer massivement aux salons, spécialement ceux de Dubaï, Tokyo, Istanbul et Pékin avec comme projets l’idée d’investir dans des infrastructures touristiques de qualité. On constate également une reprise du marché américain avec une hausse considérable tant des arrivées que des nuitées. L’Office a recruté une agence de relations publiques à New York pour se faire représenter, en plus de la mise en place d’une politique de relations presse et de relations publiques ciblant les leaders d’opinion et les professionnels.

Dans le pipe aussi, il a été décidé d’encourager les MRE (Marocains résidents à l’étranger) installés au pays de l’Oncle Sam, pour les inviter à s’impliquer dans le marketing en tant qu’agents de voyage. Objectifs : devenir des relais du tourisme marocain en Amérique du Nord et renforcer l’image de marque du Royaume sous ces latitudes-là. Un autre marché émergent, qui s’avère un excellent créneau, est celui de la Russie, eu égard à la qualité de sa clientèle. La compagnie aérienne Royal Air Maroc a d’ailleurs tout récemment lancé une quatrième liaison hebdomadaire entre Casablanca et Moscou.

Le transporteur national avait ouvert la liaison en mars 2011 à raison de trois vols par semaine (jeudi, vendredi et dimanche) et a augmenté, depuis le 25 mars dernier, ses fréquences avec un quatrième vol opéré chaque mercredi. Depuis, le trafic transporté est de 25.777 passagers. Toutefois, la défaillance aérienne reste toujours à l’ordre du jour. Les connexions problématiques et le manque actuel d’autres destinations en Russie font un mauvais effet. Parallèlement, les efforts des opérateurs du secteur sont concentrés afin de changer les habitudes des touristes russes pour une programmation plus en avance, pour qu’ils étalent mieux leurs voyages tout au long de l’année.

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