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Accueil next Ces chantiers qui façonnent déjà le Maroc nouveau

Les nouvelles technologies au service des formations

Depuis le lancement du « Plan Maroc Numeric 2013 » en octobre 2009, qui compte parmi l’une de ses mesures phares, celle d’assurer la disponibilité en qualité et en quantité des compétences humaines en mesure de répondre aux besoins du secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC), des activités du e-learning se sont multipliées ces dernières années, tant au niveau des universités et centres de formation qu’au niveau des administrations publiques et organismes privés.

Les nouvelles technologies au service des formations

Ainsi, en vue d’analyser les tendances, les pratiques et les attentes de ces établissements, une enquête d’envergure nationale a été menée pour la mise en place du «Premier baromètre de l’e-learning au Maroc».
Les résultats de cette étude ont été présentés officiellement à l’occasion des « 1res Assises des technologies de la formation au Maroc », qui se sont tenues mardi 13 mars à l’Institut supérieur de l’information et de communication à Rabat (ISIC). L’étude s’est basée sur un questionnaire administré en ligne et par téléphone auprès d’un panel de 2.517 chefs  d´entreprises, directeurs d’institutions publiques, responsables de formation, des systèmes d’information et des ressources humaines d’établissements des deux secteurs privé et public. Sur l’ensemble des établissements sondés, c’est un total de 257 réponses représentant les différents segments ciblés par l’enquête qui constitue la base d’analyse de ce premier baromètre. À noter toutefois que, les autres régions du Maroc autres que le Grand Casablanca (49,7%) et Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (34%) ne sont représentées dans cet échantillon qu’à hauteur de 16,3%.

Résultats de l’étude

L’usage du e-learning progresse dans les entreprises et institutions marocaines. C’est du moins ce que révèle l’enquête, puisque 54% dispensent des formations en ligne depuis plus de deux ans, même si le principal mode de formation continue reste le présentiel, en salle avec formateur (72%), alors que  les formations en ligne et mixtes (Blended Learning) sont adoptées à parts égales (18%).
Selon Hatim Benyoussef, responsable scientifique de l’étude, il ressort de l’étude que plus de 36% des sondés proposent des modes de formation en lien avec la Formation ouverte et à distance (FOAD). « Plus de 36% des sondés ont déjà utilisé, au moins, l’un des modes de formation s’appuyant sur l’usage des TIC. Il s’agit notamment de formations multimédias (au moyen des CD ou DVD interactifs), de formations en ligne (sur ordinateurs, tablettes ou Smartphones), ou encore de formations mixtes comprenant à la fois des sessions en salle couplées à des formations en ligne », souligne M. Benyoussef. Pour ces établissements, l’offre de formation est soit basée sur des contenus mis en ligne en autoformation (dans 68% des cas), soit elle est assurée avec un accompagnement en ligne des participants (tutorat, échanges asynchrones, etc.) pour 40% des sondés.

« Plus de 64% des sondés déclarent avoir une appréciation globale positive quant à la formation en ligne telle qu’elle est pratiquée dans leur établissement. Ce taux baisse toutefois à près de 49% pour les établissements publics ou semi-publics, contre 71% pour les établissements privés », affirme M. Benyoussef.

Par ailleurs, les trois principales motivations pour proposer une formation en ligne sont respectivement le déploiement rapide des formations à un public large et dispersé, le manque de temps pour suivre les formations, et la réduction des coûts de formation.

Paradoxalement, les organismes et institutions n’ayant jamais testé ce mode de formation justifient cela par le fait que la mise en place d’un tel dispositif de formation demanderait un investissement de départ assez important (33%) en plus des difficultés à maintenir dans le temps la motivation des apprenants semble être le deuxième frein le plus important.

« On remarque que l’aspect financier représente à la fois un frein pour la mise en place du e-learning pour certains et un attrait important pour d’autres. Ceci s’explique par des coûts de départ relativement important pour la mise en place de ce type de projets, coûts qui s’amortissent, cependant, au fur et à mesure que le nombre de bénéficiaires augmente », précise-t-il.

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