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«Être toujours au niveau pour gagner la confiance du coach et du public»

De retour au Maroc après quatre ans passés dans le monde professionnel, Brahim Bahri a explosé cette saison au FUS Rabat. L’ex-joueur de l’AS FAR fait partie des grandes révélations du championnat pro élite-1. Ces prestations lui ont valu la convocation en équipe nationale en février dernier pour disputer un match amical contre le Burkina Faso. Bahri a été de nouveau convoqué par Gerets pour le stage de concentration effectué du 23 au 25 avril dernier. Éclairage sur la saison du Fussiste auquel tout ou presque réussit cette saison.

«Être toujours au niveau pour gagner  la confiance du coach et du public»

Matin Sports : Comment expliquez-vous votre forme éblouissante du moment ?
Brahim Bahri : Il n’y a pas de secret. J’ai passé quatre ans comme pro à l’étranger avec à la clé deux belles saisons réussies. Malheureusement, les deux autres n’ont pas été à la hauteur de mes attentes puisque j’ai été constamment blessé. J’espère que ce passage à vide est derrière moi. Pour le moment, ce que je réalise au FUS est de bon augure pour la suite de ma carrière. J’ai retrouvé le bon niveau et je tenterai de m’améliorer davantage.

Pourquoi avoir choisi le FUS plutôt qu’un autre club ?
Pour être franc avec vous, j’aime la ville de Rabat qui est ma ville natale, et puis la présence de Jamal Sellami à la tête de l’équipe et les joueurs qui la composent ont fait le reste.

Quelle est l’atmosphère qui règne au FUS, qui lutte pour le sacre en championnat ?
Il règne un bon climat. Le FUS est une équipe qui travaille dans le silence. Cette année, le club est sur une courbe ascendante, malgré l’absence des supporters.

Justement, la désaffection du public vous ôte aussi la pression...
Effectivement, mais c’est une arme à double tranchant, car nous manquons aussi du soutien moral des supporters, qui est très important pour tout joueur. La présence du public permettra au FUS d’aller encore plus loin.

Comment expliquez-vous la baisse du régime de votre équipe lors des dernières journées ?
Il faut savoir que le championnat est long et pénible. Il arrive un moment où chaque rencontre devient un match barrage. Et il faut avouer aussi que la chance nous a fait défaut lors des derniers matches où nous avions encaissé des buts qui n’avaient pas lieu d’être. J’avoue que nous avons également souvent manqué de concentration. Mais nous allons faire en sorte de rectifier tout cela lors des prochaines journées.

L’entraîneur Sellami ne cesse de répéter que l’objectif n’est pas le titre, mais on voit bien que vous vous battez pour l’avoir ?
C’est vrai qu’à ce stade de championnat, on ne peut se dérober et dire qu’on ne joue pas le titre. Il reste quatre journées, on est bien placé, on se battra pour remporter le titre. Ça ne sera pas facile, mais on luttera jusqu’au bout.

Qu’est-ce qui va faire la différence lors de cette dernière ligne droite du championnat ?
C’est vrai qu’avec la fatigue cumulée depuis le début de la saison, seules la volonté et l’envie feront la différence. On va puiser dans nos réserves pour se surpasser tout en essayant de faire preuve d’efficacité et d’efficience dans le jeu bien entendu.

Qu’est-ce que vous ressentez quand vous vous voyez figurer sur la liste des joueurs convoqués par Gerets ?
De la joie et de la fierté. C’est une lourde responsabilité, car je dois être au niveau de la confiance du coach
et du public.

Était-ce une surprise ?
 Non, elle l’était la première fois, quand j’ai été convoqué à l’occasion du match amical contre le Burkina Faso. Après, j’ai vu que le sélectionneur était toujours présent dans les tribunes pour me suivre et pour suivre d’autres joueurs dans la perspective les convoquer en équipe nationale.

Aujourd’hui, vous êtes convoqué en équipe nationale locale, mais certainement avec l’espoir d’être appelé en équipe A ?
Je le souhaite et j’en serais fier, mais le dernier mot revient à l’entraîneur national.

Comment s’est passé le stage de concentration avec l’équipe nationale des joueurs locaux ?
Le stage s’est passé dans de très bonnes conditions. Tous les joueurs étaient appliqués et concentrés. L’ambiance était détendue puisque nous nous connaissons entre joueurs.

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