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Dans cet entretien, Dominique de Villepin souligne l'importance que Paris attache à ses relations avec Rabat.
A peine nommé chef du gouvernement français, il avait d'ailleurs effectué une première visite au Maroc pour la VIIe session du séminaire gouvernemental franco-marocain, le 27 septembre dernier
Le Premier mi-nistre français, dont l'attachement personnel pour le Royaume s'explique aussi par le fait qu'il est né à Rabat, s'étend longuement sur la qualité d'un partenariat qui reste exceptionnel dans l'Histoire des indépendances.
La force de cette fraternité s'explique évidemment par le souvenir du combat mené en commun par feu le Roi Mohammed V et le général de Gaulle pour vaincre la tyrannie nazie. Mais aussi par le fait que, dès 1956, les deux pays refusèrent de s'attarder sur l'amertume laissée par la lutte qui avait durement opposé les résistants marocains aux ultras, nostalgiques d'un colonialisme condamné par l'Histoire.
A cet égard, Dominique de Villepin rend hommage au courage de S.M. le Roi Mohammed V qui, selon la belle formule de Jacques Chirac, «avait affronté la France au temps de la puissance mais l'avait soutenue au temps de l'adversité».
Le Premier ministre rappelle en effet que 85.000 soldats marocains se sont couverts de gloire sur tous les fronts européens. Evidemment, Dominique de Villepin parle encore plus longuement des rapports bilatéraux d'aujourd'hui. Il met en avant sur le constat que l'initiative de «développement humain» lancé depuis le 18 mai par S.M. le Roi Mohammed VI.
Au fil de l'interview, le Premier ministre remarque : «Le capital le plus précieux et le plus rentable est bien celui des investissements en matière d'éducation, de santé et d'emploi». A propos de l'INDH, il note : «Il n'est pas de meilleur rempart contre le fanatisme et contre le désespoir qui le nourrit et pousse parfois à l'exil».
Enfin tirant la leçon des tragiques événements de Sebta et Melilla, Dominique de Vilepin affirme : «Le Maroc ne peut pas être laissé seul dans son combat contre l'immigration irrégulière et le trafic honteux d'être humains. Il s'agit là d'un fléau qui nécessite une approche collective et globale».
A peine nommé chef du gouvernement français, il avait d'ailleurs effectué une première visite au Maroc pour la VIIe session du séminaire gouvernemental franco-marocain, le 27 septembre dernier
Le Premier mi-nistre français, dont l'attachement personnel pour le Royaume s'explique aussi par le fait qu'il est né à Rabat, s'étend longuement sur la qualité d'un partenariat qui reste exceptionnel dans l'Histoire des indépendances.
La force de cette fraternité s'explique évidemment par le souvenir du combat mené en commun par feu le Roi Mohammed V et le général de Gaulle pour vaincre la tyrannie nazie. Mais aussi par le fait que, dès 1956, les deux pays refusèrent de s'attarder sur l'amertume laissée par la lutte qui avait durement opposé les résistants marocains aux ultras, nostalgiques d'un colonialisme condamné par l'Histoire.
A cet égard, Dominique de Villepin rend hommage au courage de S.M. le Roi Mohammed V qui, selon la belle formule de Jacques Chirac, «avait affronté la France au temps de la puissance mais l'avait soutenue au temps de l'adversité».
Le Premier ministre rappelle en effet que 85.000 soldats marocains se sont couverts de gloire sur tous les fronts européens. Evidemment, Dominique de Villepin parle encore plus longuement des rapports bilatéraux d'aujourd'hui. Il met en avant sur le constat que l'initiative de «développement humain» lancé depuis le 18 mai par S.M. le Roi Mohammed VI.
Au fil de l'interview, le Premier ministre remarque : «Le capital le plus précieux et le plus rentable est bien celui des investissements en matière d'éducation, de santé et d'emploi». A propos de l'INDH, il note : «Il n'est pas de meilleur rempart contre le fanatisme et contre le désespoir qui le nourrit et pousse parfois à l'exil».
Enfin tirant la leçon des tragiques événements de Sebta et Melilla, Dominique de Vilepin affirme : «Le Maroc ne peut pas être laissé seul dans son combat contre l'immigration irrégulière et le trafic honteux d'être humains. Il s'agit là d'un fléau qui nécessite une approche collective et globale».
