Etes-vous confiant après le 0-0 du match aller ?
«Le résultat de la première manche n'était évidemment pas mauvais pour nous. Mais ceux qui pensent que Dortmund est déjà qualifié commettent une erreur. Il faudra être très prudent car ils courent beaucoup et sont très rapides en contre-attaque. Ce n'est pas seulement une équipe composée d'individualités. Il n'ont pas été deux fois champions d'Allemagne pour rien. Ils ont clairement une philosophie de jeu. On ne peut pas, et on ne jouera pas le 0-0. C'est toujours bon de marquer à l'extérieur».
Quelle est la stratégie pour se qualifier dans le stade de Dortmund ?
«Il n'y a pas de recette miracle pour gagner ici. Il faudra montrer nos qualités demain, avec de l'intensité, beaucoup de courses, de l'agressivité, de l'intelligence et de la confiance. Je sais combien ce stade est impressionnant avec ses fans qui poussent leur équipe. Mais ça ne doit pas nous intimider. On peut y arriver. On prend ce match comme si c'était le dernier».
Comment avez-vous vécu le drame familial de votre entraineur Manuel Pellegrini (ndlr : parti samedi au Chili pour les obsèques de son père) ?
«C'est quelque chose de tragique ce qui s'est produit et nous sommes tous tristes pour lui. Avant le match de samedi (défaite 4-2 contre Real Sociedad) il ne nous a pas dit que son père était décédé, ce qui montre sa grandeur. Depuis, on lui a présenté nos condoléances. Il sera avec nous demain et on fera tout pour se qualifier pour lui. On veut lui offrir un cadeau en avançant un tour de plus».
